Loi Girardin

Le dispositif Girardin permet d’investir dans des projets productifs ou sociaux en Outre-mer, en contrepartie d’une réduction d’impôt importante et immédiate. C’est un outil puissant, mais encadré, qui demande une sélection rigoureuse des opérations.
Comprendre le dispositif Girardin
Le dispositif Girardin est un mécanisme de défiscalisation destiné aux contribuables français fortement imposés. Il consiste à financer un projet en Outre-mer, généralement via une société de portage, en échange d’une réduction d’impôt dès l’année suivante.
Il existe deux volets : le Girardin industriel (soutien à des investissements d’entreprises ultramarines) et le Girardin social (logements sociaux). Dans les deux cas, l’investisseur apporte des fonds pour cofinancer une opération, sans récupération du capital, mais avec une réduction d’impôt supérieure à l’apport.
L’économie de l’opération repose sur un montage juridique validé par l’administration fiscale, encadré dans le temps (5 ans minimum), et soumis à des règles strictes de conformité.
Quels avantages fiscaux pour l’investisseur ?
Le principal avantage du dispositif est sa réduction d’impôt immédiate, constatée l’année suivant l’investissement.
Selon les opérations, il est possible de réduire son impôt de 110 à 125 % du montant investi, ce qui en fait l’un des dispositifs les plus efficaces fiscalement en France.
Le gain est connu à l’avance, sécurisé contractuellement, et ne dépend pas des marchés. L’investisseur sait ce qu’il engage et ce qu’il récupère en avantage fiscal, sans aléa de valorisation.
C’est un outil particulièrement utilisé par :
- Les contribuables imposés à plus de 8 000 €/an
- Les professions libérales ou dirigeants d’entreprise
- Ceux ayant déjà optimisé d’autres leviers comme le PER ou le Pinel
Quels sont les risques et les conditions à respecter ?
Le dispositif Girardin est un investissement à fonds perdu : le capital investi n’est pas récupéré. Toute la rentabilité repose sur l’économie d’impôt réalisée.
Il existe des risques si l’opération est mal structurée ou si le matériel financé ne respecte pas les règles (non-livraison, défaut d’exploitation…). D’où l’importance de sélectionner des opérateurs fiables, disposant de garanties solides : assurance RC, GAPD, double audit, etc.
Le montage doit impérativement respecter les conditions fiscales prévues par la loi : durée d’exploitation, affectation réelle du matériel, conformité locale. En cas de non-respect, l’administration peut remettre en cause l’avantage fiscal.
Dans quels cas utiliser le Girardin ?
Le Girardin est particulièrement adapté si :
- Vous avez atteint les plafonds de déduction classique (PER, déficit foncier, etc.)
- Vous avez une tranche marginale élevée
- Vous souhaitez une réduction d’impôt forte, immédiate et sécurisée
- Vous êtes à l’aise avec l’idée de ne pas récupérer votre capital
Ce n’est pas un produit de capitalisation ou de transmission. Il s’intègre dans une logique d’optimisation fiscale pure, souvent en complément d’autres outils patrimoniaux.
Exemples non exhaustifs de nos solutions
Vos questions sur le dispositif Girardin
Quel est le principe du dispositif Girardin ?
Il s’agit de cofinancer un projet en Outre-mer via une société d’investissement, en échange d’une réduction d’impôt supérieure au montant investi. Vous ne récupérez pas votre capital, mais bénéficiez d’un gain fiscal net, sécurisé à l’avance.
Quels sont les risques ?
Le principal risque est la remise en cause de l’avantage fiscal en cas de non-conformité de l’opération (matériel non livré, exploitation non effective, etc.). Pour éviter cela, nous sélectionnons uniquement des dossiers audités, assurés et portés par des opérateurs historiques.
Quelle économie réelle puis-je espérer ?
Selon les opérations, l’économie d’impôt représente 110 % à 125 % de l’apport. Un investissement de 10 000 € peut générer jusqu’à 12 500 € de réduction d’impôt, l’année suivante. C’est un gain fiscal net, non soumis à aléas de marché.
À quel profil le Girardin s’adresse-t-il ?
Ce dispositif s’adresse principalement aux contribuables fortement imposés, qui cherchent une réduction immédiate de leur impôt, sans objectif de capitalisation ou de transmission. Il est souvent utilisé par des professions libérales, chefs d’entreprise, ou cadres dirigeants.