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Bien investir en Private Equity : Le Guide Complet

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Introduction

Longtemps réservé aux investisseurs institutionnels, le Private Equity s’impose désormais comme un levier stratégique pour les dirigeants d’entreprise et les familles fortunées. En investissant dans l’économie réelle via des entreprises non cotées, il offre performance, diversification et sens. Mais attention : cette classe d’actifs exige expertise, structuration et vision long terme. Véritable outil de réemploi post-cession ou de transmission optimisée, le Private Equity devient un pilier patrimonial à part entière, à condition d’être bien accompagné. Découvrez pourquoi et comment l’intégrer intelligemment dans votre stratégie patrimoniale globale.

Le Private Equity : un moteur patrimonial de performance et de sens

Investir dans l’économie réelle, au-delà des marchés côtés

Le Private Equity permet d’accéder à un univers encore largement sous-exploité : celui des entreprises non cotées. Loin des fluctuations boursières et de la spéculation à court terme, il s’agit ici d’investir directement dans des PME et ETI, souvent en forte croissance, pour accompagner leur développement, leur transmission ou leur transformation. Cette exposition à l’économie réelle séduit particulièrement les investisseurs expérimentés, à la recherche de valeur tangible, de rendement élevé et d’impact concret sur le tissu entrepreneurial.

Une classe d’actifs désormais accessible aux investisseurs privés avisés

Si le Private Equity a longtemps été l’apanage des fonds institutionnels, il est désormais structuré pour s’adresser à un public fortuné, averti et stratégiquement accompagné. Dirigeants d’entreprise, cadres supérieurs, familles patrimoniales ou investisseurs professionnels peuvent aujourd’hui y accéder via des véhicules adaptés à leur profil et à leurs objectifs. FCPR, SLP, holdings IS ou contrats luxembourgeois permettent de loger ces actifs de manière fiscalement optimisée, tout en s’inscrivant dans une logique de long terme. Le Private Equity devient ainsi un levier sophistiqué pour dynamiser son patrimoine, réduire son exposition aux marchés volatils et aligner ses investissements avec des valeurs entrepreneuriales fortes.

Pourquoi le Private Equity séduit les dirigeants d’entreprise

Un ADN entrepreneurial partagé : vision stratégique et goût du risque

Le Private Equity parle naturellement aux chefs d’entreprise et cadres dirigeants. Ils en comprennent les mécanismes, partagent la culture de la création de valeur et savent analyser les leviers de croissance d’une entreprise. Cet alignement intellectuel et stratégique favorise une prise de décision éclairée et une meilleure compréhension des risques. Là où d’autres voient une classe d’actifs complexe, les dirigeants perçoivent une opportunité de réinvestir dans des modèles qu’ils maîtrisent.

Le Private Equity, levier idéal de réemploi post-cession

Après la vente d’une entreprise, l’enjeu patrimonial devient double : sécuriser le capital tout en continuant à le faire fructifier. Le Private Equity permet d’allier ces deux objectifs, notamment via des structures comme la holding IS ou le contrat de capitalisation luxembourgeois. Ces véhicules offrent à la fois flexibilité de gestion, efficacité fiscale et cohérence avec le parcours entrepreneurial. Réemployer les liquidités dans des projets entrepreneuriaux porteurs permet de rester acteur de l’économie, sans revenir à la gestion opérationnelle.

Horizon long et patrimoine stable : une alliance naturelle

La durée moyenne d’un investissement en Private Equity s’étend de 8 à 10 ans. Cette illiquidité structurelle, souvent perçue comme un frein, devient un atout pour les patrimoines stables. Pour les dirigeants, qui ont déjà structuré une partie significative de leur patrimoine, cette temporalité longue s’intègre naturellement dans une stratégie de capitalisation, de distribution de revenus, de transmission ou de prévoyance. Le Private Equity répond ainsi à une logique patrimoniale de long terme, en phase avec les objectifs d’investisseurs avertis et d’une volonté de percevoir des revenus complémentaires.

Rendement et risques : ce qu’il faut vraiment savoir

Des performances supérieures aux marchés cotés sur le long terme

Historiquement, le Private Equity a surperformé les marchés financiers traditionnels. En France, les fonds de capital-investissement affichent un taux de rendement interne (TRI) moyen compris entre 10 % et 14 % par an sur 10 ans, contre 6 % à 8 % pour les indices actions classiques. Cette prime de rendement s’explique par des leviers puissants : sélection rigoureuse des entreprises, stratégie de création de valeur active et absence de cotation quotidienne. Mais cette performance n’est ni garantie, ni uniforme : l’écart entre les meilleurs et les moins bons fonds est considérable.

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Comprendre la courbe en J, l'illiquidité et la sélection des fonds

Investir en Private Equity impose une vision long terme. Les premières années d’un fonds sont souvent peu rentables, voire négatives : c’est la fameuse courbe en J. Les frais initiaux et la montée en charge progressive des investissements retardent les premières valorisations. De plus, les capitaux sont bloqués sur une durée de 8 à 12 ans, sans possibilité de retrait anticipé. Cette illiquidité exige une planification patrimoniale rigoureuse. La qualité de la sélection des fonds est donc déterminante pour limiter les risques et optimiser les retours.

La diversification : le seul rempart contre l’aléa

Le principal risque du Private Equity reste la perte en capital. Pour l’atténuer, la diversification est essentielle : répartir les investissements sur plusieurs fonds, secteurs d’activité, zones géographiques et millésimes. Cette stratégie permet de lisser les performances dans le temps et de réduire l’exposition à un événement isolé. Une approche structurée et diversifiée transforme ainsi un risque élevé en opportunité maîtrisée.

Les supports d’investissement à privilégier

FCPR, FPCI, SLP, FPS : quels véhicules choisir selon votre profil

Le Private Equity peut être logé dans différents véhicules, chacun présentant des avantages distincts selon le profil de l’investisseur. Le FCPR (Fonds Commun de Placement à Risques) est souvent la porte d’entrée pour les particuliers avertis, avec un ticket d’accès réduit et une fiscalité avantageuse sous conditions. Le FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement), réservé aux investisseurs professionnels, offre une plus grande liberté d’investissement et un accès à des stratégies plus complexes. Les SLP (Sociétés de Libre Partenariat), plus souples et également réservées aux professionnels, proposent une gouvernance allégée et une grande flexibilité d’allocation. Enfin, les FPS (Fonds Professionnels Spécialisés) permettent une gestion très libre, idéale pour des allocations sur-mesure en architecture ouverte. Ces structures, bien choisies, constituent des fondations solides pour une stratégie patrimoniale long terme.

Holding IS, contrat luxembourgeois : les outils des familles fortunées

Pour les investisseurs disposant d’un capital important, la structuration via une holding soumise à l’IS ou un contrat de capitalisation luxembourgeois est souvent privilégiée. La holding permet de réinvestir les plus-values en report d’imposition, de maîtriser la gouvernance et de déduire certaines charges. Le contrat luxembourgeois, quant à lui, offre une enveloppe fiscale neutre, une portabilité internationale et une grande souplesse de gestion. Ces outils permettent de combiner optimisation fiscale, pilotage stratégique et protection du patrimoine.

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Plateformes digitales et club deals : attention aux faux raccourcis

Les plateformes digitalisées ont démocratisé l’accès au Private Equity avec des tickets d’entrée réduits. Si elles peuvent répondre à certains besoins tactiques, elles présentent toutefois des limites : moindre personnalisation, faible capacité de négociation, standardisation des offres. À l’inverse, les club deals et co-investissements offrent un accès à des opérations plus ciblées, souvent avec un contrôle accru, mais nécessitent un niveau d’expertise élevé. Pour les grands patrimoines, ces approches doivent rester complémentaires, jamais centrales.

Intégrer le Private Equity dans une stratégie patrimoniale globale

L’approche barbell : allier prudence et dynamisme

La stratégie barbell consiste à combiner deux extrêmes : d’un côté, des actifs très prudents (fonds euros, obligations sécurisées) pour garantir la stabilité ; de l’autre, des actifs à fort potentiel comme le Private Equity, assumant un risque plus élevé. Cette répartition permet d’éviter les placements intermédiaires, souvent peu performants. Pour les grands patrimoines, cette approche optimise le couple rendement/risque tout en assurant une réserve de liquidité en cas de besoin.

Combinaisons gagnantes : immobilier, fonds structurés, Private Equity

Le Private Equity s’intègre parfaitement dans une allocation multi-actifs. Combiné à de l’immobilier professionnel (via SCI à l’IS) ou à des fonds structurés défensifs, il permet de bâtir un portefeuille équilibré, fiscalement performant et aligné sur l’économie réelle. L’immobilier génère des revenus récurrents, le Private Equity crée de la valorisation long terme, tandis que les fonds structurés apportent une protection partielle du capital. Cette complémentarité renforce la résilience du patrimoine face aux cycles économiques.

De la diversification à la transmission : le bon timing patrimonial

Investir dans le Private Equity ne se limite pas à une logique de performance. Bien intégré, il devient un outil puissant de préparation à la retraite, d’organisation successorale ou de transmission intergénérationnelle. La durée longue des fonds correspond naturellement aux horizons de ces projets. En anticipant le moment d’entrée, en structurant correctement les véhicules et en adaptant l’allocation au fil du temps, le Private Equity devient un pilier stratégique du patrimoine familial.

Fiscalité : les avantages souvent méconnus du non-côté

Private Equity et IFI : une exonération stratégique

Contrairement à l’immobilier, les titres de sociétés non cotées peuvent être partiellement ou totalement exclus de l’assiette de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Lorsque l’actif immobilier représente moins de 50 % de la valeur brute de la société, l’investissement échappe à l’IFI. De plus, la détention via une holding animatrice permet, sous conditions, une exonération complète. Pour les contribuables fortement exposés à l’immobilier, le Private Equity offre donc un levier de diversification fiscalement attractif.

Réemploi via holding IS : plus-values optimisées, charges déductibles

Investir en Private Equity par l’intermédiaire d’une holding soumise à l’impôt sur les sociétés permet de réemployer un capital après cession dans un cadre fiscal avantageux. Les plus-values de cession de titres sont quasi exonérées (imposition sur une quote-part de 5 %), les dividendes peuvent bénéficier de régimes favorables, et les charges financières liées à l’investissement sont partiellement déductibles. Cette structuration s’avère particulièrement puissante pour un dirigeant après la vente de son entreprise.

Conseil sur-mesure : la clé d’un investissement réussi

Profilage patrimonial et structuration juridique

Un investissement en Private Equity ne se décide jamais à l’aveugle. Il doit résulter d’une analyse approfondie de la situation patrimoniale, fiscale et personnelle de l’investisseur. Cette phase de diagnostic permet d’identifier les objectifs : diversification, réemploi post-cession, transmission, optimisation fiscale… En fonction de ces paramètres, la structuration juridique, via une holding, un contrat de capitalisation ou un Pacte Dutreil, devient un levier puissant pour maximiser l’efficacité de l’investissement et sécuriser les flux futurs.

Sélection des fonds et suivi actif dans le temps

Tous les fonds de Private Equity ne se valent pas. L’écart de performance entre les meilleurs et les moins bons peut être considérable. D’où l’importance d’une sélection rigoureuse des gérants, basée sur leur track record, leur stratégie, la transparence de leur reporting et l’alignement de leurs intérêts avec ceux des investisseurs. Mais l’accompagnement ne s’arrête pas à la souscription : un suivi actif, avec des points de gestion réguliers, des arbitrages si nécessaire et une adaptation à l’évolution patrimoniale est indispensable pour sécuriser la trajectoire dans le temps.

Une stratégie alignée avec vos objectifs de vie

Au-delà des chiffres, investir dans le Private Equity doit répondre à une logique de cohérence. Cohérence avec votre horizon de placement, votre tolérance au risque, vos projets de vie et vos objectifs familiaux. Un bon conseil ne se limite pas à la performance brute : il structure, pilote et ajuste. C’est cette approche globale, sur-mesure, qui transforme le Private Equity en véritable moteur de création de valeur patrimoniale durable.

Conclusion : le Private Equity comme pilier du patrimoine des dirigeants

Une classe d’actifs incontournable pour conjuguer performance, impact et transmission

Le Private Equity n’est plus une niche réservée aux institutionnels. Il s’impose désormais comme un pilier de l’allocation patrimoniale des dirigeants et familles fortunées. En combinant rendement potentiel élevé, exposition à l’économie réelle et opportunités fiscales, cette classe d’actifs répond aux exigences de ceux qui cherchent à allier performance financière et impact concret. Sa capacité à s’intégrer dans des stratégies de diversification, de transmission et de réemploi en fait un outil incontournable pour construire un patrimoine solide et durable.

Accéder à l’économie réelle et créer de la valeur

Investir dans des entreprises non cotées, c’est redevenir acteur de l’économie. C’est accompagner des entrepreneurs, soutenir des projets de croissance et participer à des transformations industrielles, sociales ou environnementales. Cette approche donne du sens au capital investi, en rupture avec la volatilité parfois déconnectée des marchés financiers. Pour un dirigeant, c’est souvent une continuité naturelle après la cession d’une entreprise : rester impliqué, sans reprendre les rênes.

Pourquoi l’accompagnement fait toute la différence pour investir intelligemment

Le potentiel du Private Equity est réel, mais il ne s’exprime pleinement qu’à travers une structuration rigoureuse, un accompagnement expert et une stratégie alignée avec les enjeux patrimoniaux de long terme. Mal calibré, il peut devenir source d’inefficacité, de frottements fiscaux ou de désalignement avec vos objectifs. Bien orchestré, il devient un levier de performance, de transmission et de stabilité patrimoniale. C’est toute la valeur ajoutée d’un conseil sur-mesure.

Qu’est-ce que le Private Equity exactement ?

Le Private Equity (ou capital-investissement) désigne l’investissement dans des entreprises non cotées, souvent via des fonds spécialisés, dans le but de financer leur croissance, leur transmission ou leur redressement, en échange d’une participation au capital.

Qui peut investir dans le Private Equity ?

Le Private Equity s’adresse principalement aux investisseurs qualifiés : dirigeants d’entreprise, cadres fortunés, familles patrimoniales, investisseurs professionnels ou via des holdings. Un accompagnement est fortement recommandé pour sécuriser l’opération.

Quel est le ticket d’entrée minimum pour investir en Private Equity ?

Le ticket d’entrée dépend du support. Certains FCPI sont accessibles dès 25 000 € ouvrent la porte à l’investissement en Private Equity. En revanche, les SLP, FPS ou club deals exigent souvent un ticket minimum de 100 000 € à 250 000 €.

Quels rendements peut-on attendre d’un investissement en Private Equity

Le Private Equity offre des rendements historiques de 10 à 14 % par an sur 10 ans, en moyenne. Ces performances dépassent celles des marchés côtés, mais varient fortement selon la qualité du fonds et sa stratégie d’investissement.

Quelle est la durée d’immobilisation des capitaux en Private Equity ?

Un investissement en Private Equity implique une durée de blocage de 8 à 10 ans, voire plus. Il s’agit d’une classe d’actifs illiquide, qui s’adresse aux patrimoines capables d’assumer une vision long terme.

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Introduction

Longtemps réservé aux investisseurs institutionnels, le Private Equity s’impose désormais comme un levier stratégique pour les dirigeants d’entreprise et les familles fortunées. En investissant dans l’économie réelle via des entreprises non cotées, il offre performance, diversification et sens. Mais attention : cette classe d’actifs exige expertise, structuration et vision long terme. Véritable outil de réemploi post-cession ou de transmission optimisée, le Private Equity devient un pilier patrimonial à part entière, à condition d’être bien accompagné. Découvrez pourquoi et comment l’intégrer intelligemment dans votre stratégie patrimoniale globale.

Le Private Equity : un moteur patrimonial de performance et de sens

Investir dans l’économie réelle, au-delà des marchés côtés

Le Private Equity permet d’accéder à un univers encore largement sous-exploité : celui des entreprises non cotées. Loin des fluctuations boursières et de la spéculation à court terme, il s’agit ici d’investir directement dans des PME et ETI, souvent en forte croissance, pour accompagner leur développement, leur transmission ou leur transformation. Cette exposition à l’économie réelle séduit particulièrement les investisseurs expérimentés, à la recherche de valeur tangible, de rendement élevé et d’impact concret sur le tissu entrepreneurial.

Une classe d’actifs désormais accessible aux investisseurs privés avisés

Si le Private Equity a longtemps été l’apanage des fonds institutionnels, il est désormais structuré pour s’adresser à un public fortuné, averti et stratégiquement accompagné. Dirigeants d’entreprise, cadres supérieurs, familles patrimoniales ou investisseurs professionnels peuvent aujourd’hui y accéder via des véhicules adaptés à leur profil et à leurs objectifs. FCPR, SLP, holdings IS ou contrats luxembourgeois permettent de loger ces actifs de manière fiscalement optimisée, tout en s’inscrivant dans une logique de long terme. Le Private Equity devient ainsi un levier sophistiqué pour dynamiser son patrimoine, réduire son exposition aux marchés volatils et aligner ses investissements avec des valeurs entrepreneuriales fortes.

Pourquoi le Private Equity séduit les dirigeants d’entreprise

Un ADN entrepreneurial partagé : vision stratégique et goût du risque

Le Private Equity parle naturellement aux chefs d’entreprise et cadres dirigeants. Ils en comprennent les mécanismes, partagent la culture de la création de valeur et savent analyser les leviers de croissance d’une entreprise. Cet alignement intellectuel et stratégique favorise une prise de décision éclairée et une meilleure compréhension des risques. Là où d’autres voient une classe d’actifs complexe, les dirigeants perçoivent une opportunité de réinvestir dans des modèles qu’ils maîtrisent.

Le Private Equity, levier idéal de réemploi post-cession

Après la vente d’une entreprise, l’enjeu patrimonial devient double : sécuriser le capital tout en continuant à le faire fructifier. Le Private Equity permet d’allier ces deux objectifs, notamment via des structures comme la holding IS ou le contrat de capitalisation luxembourgeois. Ces véhicules offrent à la fois flexibilité de gestion, efficacité fiscale et cohérence avec le parcours entrepreneurial. Réemployer les liquidités dans des projets entrepreneuriaux porteurs permet de rester acteur de l’économie, sans revenir à la gestion opérationnelle.

Horizon long et patrimoine stable : une alliance naturelle

La durée moyenne d’un investissement en Private Equity s’étend de 8 à 10 ans. Cette illiquidité structurelle, souvent perçue comme un frein, devient un atout pour les patrimoines stables. Pour les dirigeants, qui ont déjà structuré une partie significative de leur patrimoine, cette temporalité longue s’intègre naturellement dans une stratégie de capitalisation, de distribution de revenus, de transmission ou de prévoyance. Le Private Equity répond ainsi à une logique patrimoniale de long terme, en phase avec les objectifs d’investisseurs avertis et d’une volonté de percevoir des revenus complémentaires.

Rendement et risques : ce qu’il faut vraiment savoir

Des performances supérieures aux marchés cotés sur le long terme

Historiquement, le Private Equity a surperformé les marchés financiers traditionnels. En France, les fonds de capital-investissement affichent un taux de rendement interne (TRI) moyen compris entre 10 % et 14 % par an sur 10 ans, contre 6 % à 8 % pour les indices actions classiques. Cette prime de rendement s’explique par des leviers puissants : sélection rigoureuse des entreprises, stratégie de création de valeur active et absence de cotation quotidienne. Mais cette performance n’est ni garantie, ni uniforme : l’écart entre les meilleurs et les moins bons fonds est considérable.

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Comprendre la courbe en J, l'illiquidité et la sélection des fonds

Investir en Private Equity impose une vision long terme. Les premières années d’un fonds sont souvent peu rentables, voire négatives : c’est la fameuse courbe en J. Les frais initiaux et la montée en charge progressive des investissements retardent les premières valorisations. De plus, les capitaux sont bloqués sur une durée de 8 à 12 ans, sans possibilité de retrait anticipé. Cette illiquidité exige une planification patrimoniale rigoureuse. La qualité de la sélection des fonds est donc déterminante pour limiter les risques et optimiser les retours.

La diversification : le seul rempart contre l’aléa

Le principal risque du Private Equity reste la perte en capital. Pour l’atténuer, la diversification est essentielle : répartir les investissements sur plusieurs fonds, secteurs d’activité, zones géographiques et millésimes. Cette stratégie permet de lisser les performances dans le temps et de réduire l’exposition à un événement isolé. Une approche structurée et diversifiée transforme ainsi un risque élevé en opportunité maîtrisée.

Les supports d’investissement à privilégier

FCPR, FPCI, SLP, FPS : quels véhicules choisir selon votre profil

Le Private Equity peut être logé dans différents véhicules, chacun présentant des avantages distincts selon le profil de l’investisseur. Le FCPR (Fonds Commun de Placement à Risques) est souvent la porte d’entrée pour les particuliers avertis, avec un ticket d’accès réduit et une fiscalité avantageuse sous conditions. Le FPCI (Fonds Professionnel de Capital Investissement), réservé aux investisseurs professionnels, offre une plus grande liberté d’investissement et un accès à des stratégies plus complexes. Les SLP (Sociétés de Libre Partenariat), plus souples et également réservées aux professionnels, proposent une gouvernance allégée et une grande flexibilité d’allocation. Enfin, les FPS (Fonds Professionnels Spécialisés) permettent une gestion très libre, idéale pour des allocations sur-mesure en architecture ouverte. Ces structures, bien choisies, constituent des fondations solides pour une stratégie patrimoniale long terme.

Holding IS, contrat luxembourgeois : les outils des familles fortunées

Pour les investisseurs disposant d’un capital important, la structuration via une holding soumise à l’IS ou un contrat de capitalisation luxembourgeois est souvent privilégiée. La holding permet de réinvestir les plus-values en report d’imposition, de maîtriser la gouvernance et de déduire certaines charges. Le contrat luxembourgeois, quant à lui, offre une enveloppe fiscale neutre, une portabilité internationale et une grande souplesse de gestion. Ces outils permettent de combiner optimisation fiscale, pilotage stratégique et protection du patrimoine.

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Plateformes digitales et club deals : attention aux faux raccourcis

Les plateformes digitalisées ont démocratisé l’accès au Private Equity avec des tickets d’entrée réduits. Si elles peuvent répondre à certains besoins tactiques, elles présentent toutefois des limites : moindre personnalisation, faible capacité de négociation, standardisation des offres. À l’inverse, les club deals et co-investissements offrent un accès à des opérations plus ciblées, souvent avec un contrôle accru, mais nécessitent un niveau d’expertise élevé. Pour les grands patrimoines, ces approches doivent rester complémentaires, jamais centrales.

Intégrer le Private Equity dans une stratégie patrimoniale globale

L’approche barbell : allier prudence et dynamisme

La stratégie barbell consiste à combiner deux extrêmes : d’un côté, des actifs très prudents (fonds euros, obligations sécurisées) pour garantir la stabilité ; de l’autre, des actifs à fort potentiel comme le Private Equity, assumant un risque plus élevé. Cette répartition permet d’éviter les placements intermédiaires, souvent peu performants. Pour les grands patrimoines, cette approche optimise le couple rendement/risque tout en assurant une réserve de liquidité en cas de besoin.

Combinaisons gagnantes : immobilier, fonds structurés, Private Equity

Le Private Equity s’intègre parfaitement dans une allocation multi-actifs. Combiné à de l’immobilier professionnel (via SCI à l’IS) ou à des fonds structurés défensifs, il permet de bâtir un portefeuille équilibré, fiscalement performant et aligné sur l’économie réelle. L’immobilier génère des revenus récurrents, le Private Equity crée de la valorisation long terme, tandis que les fonds structurés apportent une protection partielle du capital. Cette complémentarité renforce la résilience du patrimoine face aux cycles économiques.

De la diversification à la transmission : le bon timing patrimonial

Investir dans le Private Equity ne se limite pas à une logique de performance. Bien intégré, il devient un outil puissant de préparation à la retraite, d’organisation successorale ou de transmission intergénérationnelle. La durée longue des fonds correspond naturellement aux horizons de ces projets. En anticipant le moment d’entrée, en structurant correctement les véhicules et en adaptant l’allocation au fil du temps, le Private Equity devient un pilier stratégique du patrimoine familial.

Fiscalité : les avantages souvent méconnus du non-côté

Private Equity et IFI : une exonération stratégique

Contrairement à l’immobilier, les titres de sociétés non cotées peuvent être partiellement ou totalement exclus de l’assiette de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI). Lorsque l’actif immobilier représente moins de 50 % de la valeur brute de la société, l’investissement échappe à l’IFI. De plus, la détention via une holding animatrice permet, sous conditions, une exonération complète. Pour les contribuables fortement exposés à l’immobilier, le Private Equity offre donc un levier de diversification fiscalement attractif.

Réemploi via holding IS : plus-values optimisées, charges déductibles

Investir en Private Equity par l’intermédiaire d’une holding soumise à l’impôt sur les sociétés permet de réemployer un capital après cession dans un cadre fiscal avantageux. Les plus-values de cession de titres sont quasi exonérées (imposition sur une quote-part de 5 %), les dividendes peuvent bénéficier de régimes favorables, et les charges financières liées à l’investissement sont partiellement déductibles. Cette structuration s’avère particulièrement puissante pour un dirigeant après la vente de son entreprise.

Conseil sur-mesure : la clé d’un investissement réussi

Profilage patrimonial et structuration juridique

Un investissement en Private Equity ne se décide jamais à l’aveugle. Il doit résulter d’une analyse approfondie de la situation patrimoniale, fiscale et personnelle de l’investisseur. Cette phase de diagnostic permet d’identifier les objectifs : diversification, réemploi post-cession, transmission, optimisation fiscale… En fonction de ces paramètres, la structuration juridique, via une holding, un contrat de capitalisation ou un Pacte Dutreil, devient un levier puissant pour maximiser l’efficacité de l’investissement et sécuriser les flux futurs.

Sélection des fonds et suivi actif dans le temps

Tous les fonds de Private Equity ne se valent pas. L’écart de performance entre les meilleurs et les moins bons peut être considérable. D’où l’importance d’une sélection rigoureuse des gérants, basée sur leur track record, leur stratégie, la transparence de leur reporting et l’alignement de leurs intérêts avec ceux des investisseurs. Mais l’accompagnement ne s’arrête pas à la souscription : un suivi actif, avec des points de gestion réguliers, des arbitrages si nécessaire et une adaptation à l’évolution patrimoniale est indispensable pour sécuriser la trajectoire dans le temps.

Une stratégie alignée avec vos objectifs de vie

Au-delà des chiffres, investir dans le Private Equity doit répondre à une logique de cohérence. Cohérence avec votre horizon de placement, votre tolérance au risque, vos projets de vie et vos objectifs familiaux. Un bon conseil ne se limite pas à la performance brute : il structure, pilote et ajuste. C’est cette approche globale, sur-mesure, qui transforme le Private Equity en véritable moteur de création de valeur patrimoniale durable.

Conclusion : le Private Equity comme pilier du patrimoine des dirigeants

Une classe d’actifs incontournable pour conjuguer performance, impact et transmission

Le Private Equity n’est plus une niche réservée aux institutionnels. Il s’impose désormais comme un pilier de l’allocation patrimoniale des dirigeants et familles fortunées. En combinant rendement potentiel élevé, exposition à l’économie réelle et opportunités fiscales, cette classe d’actifs répond aux exigences de ceux qui cherchent à allier performance financière et impact concret. Sa capacité à s’intégrer dans des stratégies de diversification, de transmission et de réemploi en fait un outil incontournable pour construire un patrimoine solide et durable.

Accéder à l’économie réelle et créer de la valeur

Investir dans des entreprises non cotées, c’est redevenir acteur de l’économie. C’est accompagner des entrepreneurs, soutenir des projets de croissance et participer à des transformations industrielles, sociales ou environnementales. Cette approche donne du sens au capital investi, en rupture avec la volatilité parfois déconnectée des marchés financiers. Pour un dirigeant, c’est souvent une continuité naturelle après la cession d’une entreprise : rester impliqué, sans reprendre les rênes.

Pourquoi l’accompagnement fait toute la différence pour investir intelligemment

Le potentiel du Private Equity est réel, mais il ne s’exprime pleinement qu’à travers une structuration rigoureuse, un accompagnement expert et une stratégie alignée avec les enjeux patrimoniaux de long terme. Mal calibré, il peut devenir source d’inefficacité, de frottements fiscaux ou de désalignement avec vos objectifs. Bien orchestré, il devient un levier de performance, de transmission et de stabilité patrimoniale. C’est toute la valeur ajoutée d’un conseil sur-mesure.

Qu’est-ce que le Private Equity exactement ?

Le Private Equity (ou capital-investissement) désigne l’investissement dans des entreprises non cotées, souvent via des fonds spécialisés, dans le but de financer leur croissance, leur transmission ou leur redressement, en échange d’une participation au capital.

Qui peut investir dans le Private Equity ?

Le Private Equity s’adresse principalement aux investisseurs qualifiés : dirigeants d’entreprise, cadres fortunés, familles patrimoniales, investisseurs professionnels ou via des holdings. Un accompagnement est fortement recommandé pour sécuriser l’opération.

Quel est le ticket d’entrée minimum pour investir en Private Equity ?

Le ticket d’entrée dépend du support. Certains FCPI sont accessibles dès 25 000 € ouvrent la porte à l’investissement en Private Equity. En revanche, les SLP, FPS ou club deals exigent souvent un ticket minimum de 100 000 € à 250 000 €.

Quels rendements peut-on attendre d’un investissement en Private Equity

Le Private Equity offre des rendements historiques de 10 à 14 % par an sur 10 ans, en moyenne. Ces performances dépassent celles des marchés côtés, mais varient fortement selon la qualité du fonds et sa stratégie d’investissement.

Quelle est la durée d’immobilisation des capitaux en Private Equity ?

Un investissement en Private Equity implique une durée de blocage de 8 à 10 ans, voire plus. Il s’agit d’une classe d’actifs illiquide, qui s’adresse aux patrimoines capables d’assumer une vision long terme.

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